L’histoire du théâtre ne se satisfait pas du seul récit linéaire lié aux grands repères historiques, mais se doit de construire des récits prenant en compte la rencontre de deux espaces : un espace à code unique ou scriptural (le texte) et un espace scénique à codes multiples que composent : le lieu de la représentation (théâtre antique, élisabéthain, salle à l’italienne, etc... qui induit le rapport au spectateur et à son environnement naturel et sociétal)/ les contingences matérielles et esthétiques de la représentation de la fiction, soutenue dans son évocation par plus ou moins de techniques (constructions/lumière/sons/images...) / la présence et la formation de ou des acteurs (voix, gestes, choix d’apparences, d’interprétation, d’interactions...). C’est pour cela, qu’en plus de proposer un chemin évolutif des théâtres des origines à la postmodernité, les livres de la bibliothèque (dictionnaires, monographies, échos scénographiques…) incitent le lecteur à croiser et hybrider les informations pour dessiner des récits personnels.